Pendant que les agriculteurs se mobilisent pour la grande saison culturale du 7ème mois, plusieurs d’entre eux se posent mille et une questions au sujet de la tombée ou pas de la pluie. D’autres qui craignent l’absence de cette dernière alors que la grande partie vit de cette agriculture. Pour pallier cette difficulté, il faut planter des arbres, fait savoir Kasera à un reporter de deboutrdc.net.

Face à cette situation, des voix se lèvent pour sensibiliser les habitants à planter les arbres pour éviter ce genre de situation qui complique la production agricole.

Selon Kasereka Vyambithe, coordonnateur du Collectif des Jeunes Unis pour la Protection de la Nature (COJUPN) basée à Kasindi Lubiriha, les arbres sont la solution au changement climatique.

« En tant qu’environnementaliste j’appelle tous les parents et frères cultivateurs à adopter l’esprit environnementaliste qui vise la plantation des arbres non seulement dans des parcelles mais également dans les différentes concessions car permettant la stabilité climatique“, conseille Kaseka.

Notons que le 7ème voire 8ème mois constituent la grande saison culturale pendant laquelle des milliers des cultivateurs s’activent.

L’abondance des pluies tuent l’agriculture

Pour rappel, dans le Nord-Kivu, province située dans l’Est de la RDC, les agriculteurs sont désemparés.  Autant l’absence des pluies les pénalisent autant l’abondance détruit les cultures.

Les fougueuses pluies qui se sont abattues depuis le début de l’année, ont détruits des centaines d’hectares de soja, manioc, maïs, sorgho, riz, patates douces, haricots, selon les témoignages de plusieurs habitants.

« Il y a quelques années encore, il pleuvait normalement et il y avait aussi du soleil. Le climat nous permettait d’avoir de très bonnes récoltes », se souviennent-ils .

Selon certains scientifiques congolais, les changements climatiques affectent exclusivement les tendances pluviométriques et les températures.

“Ce qui  augmentant la vulnérabilité et la précarité des populations rurales en RDC totalement tributaires de l’agriculture pluviale ainsi que leurs conditions de vie », concluent-il.