SUD-KIVU : L’Union des Éleveurs de Bwegera (UEB), une coopérative qui veut aller de l’avant

Dans le territoire d’Uvira, en Province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo, l’Union des Eleveurs de Bwegera est en train de marquer une véritable révolution dans le secteur de l’élevage. Fondée en 2018, cette coopérative regroupe actuellement 65 membres, dont 38 femmes agricultrices et éleveuses. Leur objectif devenir une coopérative professionnelle axée sur la production et la commercialisation des produits d’élevages. Cette coopérative produit du lait (yaourt et caillé) et du maïs.

Cette coopérative Union d’Eleveurs de Bwegera est situé au Sud-Kivu, territoire d’Uvira, chefferie de Bafuliru, groupement de Kakamba sur la route nationale numéro 5 (RN5). Ce groupement est hétérogène avec un sol très fertile. Il regorge les Bashi, Bafulero, Babembe, Banyamulenge et le Barundi. Ici, chaque communauté a son représentant ou son chef. Malgré cela, des conflits sont récurrent dans la zone. Malgré ces cas de conflit, UEB, se veut être une coopérative qui rassemble autour d’un idéal, celui de produire, vendre, gagner de l’argent pour le développement de ses membres.

L’UEB a une vision de rassembler les éleveurs autour de leur vision commune, de leurs valeurs et principes, afin de répondre de manière satisfaisante à leurs besoins socio-économiques. Pour y parvenir, la coopérative s’engage à faciliter l’achat des intrants agricoles et à gérer toutes les opérations liées à la production, la collecte, le transport, la transformation, la conservation et la commercialisation des produits agricoles des membres.

Le projet Maendeleo Pamoja, un ouf de soulagement

Grâce au projet Maendeleo Pamoja exécuté par la GIZ et financé par la coopération allemande, huit membres de cette coopérative ont bénéficié d’une formation approfondie sur l’identité et le fonctionnement d’une coopérative, tandis que six d’entre eux ont été formés sur la bonne gouvernance.

Les membres de l’UEB ont acquis une expertise précieuse qui leur permet de rendre leur coopérative plus opérationnelle. Ils s’efforcent en mettre en pratique leurs connaissances en se regroupant en filières porteuses, en élaborant des plans d’affaires solides et en formant les membres sur l’approche coopérative et la bonne gouvernance. Ils suivent également les sept principes qui régissent les coopératives agricoles, tout en veillant à la documentation administrative et à la gestion financière efficace de leur coopérative.

UEB vers la professionnalisation

 

L’UEB se distingue également par sa volonté de mettre en œuvre des stratégies concrètes pour obtenir des résultats concrets. Ils organisent régulièrement des réunions pour favoriser les échanges et le travail collaboratif, font appel à des expertises externes pour bénéficier de conseils spécialisés et accordent une importance primordiale à l’écoute active des besoins de leurs membres. L’intégrité et l’engagement envers une cause commune sont des valeurs fondamentales pour l’UEB, qui prône l’unité, la solidarité et l’action.

Malgré les difficultés, il faut avancer

 L’UEB fait face à des défis complexes tels que le manque des machines de transformation, difficulté de conserver les extrants, le réchauffement climatique, les vols, l’insécurité et le manque de marchés stables et de partenaires. Cependant, grâce à leur détermination et au soutien de leurs partenaires, notamment EKAGRI, ils sont prêts à relever ces défis pour transformer la vie des éleveurs de Bwegera : a martelé le président de la coopérative Amisi Mbekalebe

 L’UEB est bien plus qu’une simple coopérative agricole.

Elle incarne l’esprit d’entraide, de développement et de progrès. Grâce à leur vision ambitieuse, à leur engagement et à l’appui des partenaires tels que EKAGRI, VSF, et la GIZ, l’UEB est en train de révolutionner le secteur de l’élevage dans la région.

Il sied de rappeler que l’UEB offre à ses membres des opportunités de croissance économique. Elle contribue activement à l’amélioration des conditions de vie des éleveurs. Ensemble, par les activités génératrices des revenus ils luttent contre la pauvreté et ouvrent de nouvelles perspectives pour un avenir meilleur.

D’autres produits de Union des Eleveurs de Bwegera

Etant une coopérative à vocation économique à part le lait produit et permanent par la coopérative s’ajoute le maïs cultivé dans la plaine de la Ruzizi. Cette coopérative produit par récolte 2 tonne pour un espace de  1hectare. Pour le lait, elle produit par jour 1000 à 3000 litres pendant la saison de pluie, qu’elle distribue aux membres (points focaux) pour vendre « par contre dans la saison sèche où les vaches sont en déplacement à la recherche d’herbe nous réalisons 460 litres », précise Amisi Mbekalebe.

 « En dépit des difficultés d’ordre réchauffement climatique, le vol, le manque de marché stable et des partenaires, l’insécurité ; seule la production et la commercialisation de lait caillé et de maïs nous permettent de vivre la paix, la cohésion sociale et en symbiose entre les communautés de la plaine de la Ruzizi » ajoute Amisi Mbekalebe Président de la Coopérative UEB.

Pour plus d’informations ou pour passer votre commande, contactez-le +243853962438. L’équipe de Union des Eleveurs de Bwegera se fera un plaisir de vous renseigner et de vous garantir une expérience client exceptionnelle.

 Ne manquez pas l’opportunité de passer vos commandes de lait caillé « Mashanza de Bwegera et du maïs » à la coopérative UNION DES ELEVEURS DE BWEGERA.

Par Gaspard Bizimana

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ENABEL: Appel à candidatures coaching pour producteurs de café, cacao en RDC

Le Trade for Development Centre (TDC) est un programme mis en œuvre par Enabel, l’agence belge de développement. Le TDC vise à promouvoir une production durable et une consommation responsable. Il le fait en renforçant des filières de production et de consommation afin que celles-ci soient plus durables (diversifiées, intelligentes face au climat), plus inclusives et respectueuses des droits humains.

En Afrique, le TDC renforce notamment des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) ou des Organisations de Producteurs (OP), à travers un programme de coaching et/ou un appui financier.

Vous pouvez lire toute l’offre sous ce lien: Appel d’offres coaching 

Vous avez besoin d’un appui pour cette candidature ? Contacter notre service technique par email à directeur@ekagri.com

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17% de la production alimentaire Mondiale est gaspillée annuellement. C’est assez

« 17% de la production alimentaire Mondiale est gaspillée annuellement. C’est assez ».

Chaque le 29 Septembre, l’humanité célèbre la journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourritures. Cette journée décrétée par l’ONU a pour objectif de sensibiliser l’opinion internationale au gâchis alimentaire colossal observé dans le monde.

Ces pertes s’observent entre la production et la vente, auxquels il conviendrait d’ajouter les gaspillages dans les ménages et dans la restauration.

Il faut donc des actions urgentes pour réduire les gaspillages, réduire les pertes de nourriture. Il est temps de prendre conscience que quand on parle de nourriture jetée ou perdue, on parle en réalité de toute une chaine de production liée aux ressources utilisées en amont pour assurer cette production : eau, terre cultivable, énergie, travail et, même si on y pense moins, les moyens financiers mobilisés.

En aval, il convient d’ajouter à cette liste la difficile question du traitement des déchets dans des décharges ainsi que les émissions de gaz à effet de serre. C’est dans ce contexte que l’agence agricole et environnementale, EKAGRI accompagne les agriculteurs par des conseils et orientations dont les formations sur l’ajout de valeur. Pour plus d’engagement, dans la réduction des pertes de nourritures, EKAGRI recommande :

  • Au gouvernement congolais : D’appuyer les petits producteurs pour qu’ils produisent dans de conditions optimales (facilité fiscales, accès aux intrants de qualité, accès aux crédits, appuis et conseils des agronomes de l’Etat).
  • Aux habitants : de prendre conscience que chaque gramme de nourriture jeté est un gaspillage des ressources naturelles ayant concourues à la production.

« Ensemble nous pouvons lutter contre les pertes et gaspillage de la nourriture. Ce que tu jettes peut-être vital pour d’autres  et pour la Planète ».

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Santé: 5 grands bienfaits du café à savoir absolument

Le café est une boisson populaire consommée par des millions de personnes dans le monde entier. Il est connu pour ses effets stimulants, mais il présente également de nombreux bienfaits pour la santé.

Voici 5 grands bienfaits de prendre du café régulièrement :

  1. Amélioration de la fonction cognitive

Le café contient de la caféine, qui est un stimulant du système nerveux central. La caféine peut améliorer la vigilance, la concentration et la mémoire. Des études ont montré que les buveurs de café réguliers ont un risque réduit de développer la maladie d’Alzheimer et la démence.

  1. Réduction du risque de maladies chroniques

Le café est associé à un risque réduit de nombreuses maladies chroniques, notamment les maladies cardiaques, le diabète de type 2, le Parkinson et le cancer. Les chercheurs pensent que les antioxydants contenus dans le café peuvent jouer un rôle dans la protection contre ces maladies.

  1. Amélioration de la performance physique

Le café peut améliorer la performance physique en augmentant la vigilance et la concentration, et en retardant la fatigue. Des études ont montré que le café peut améliorer les performances des athlètes dans des activités de courte durée et d’endurance.

  1. Réduction du risque de dépression

Le café est associé à un risque réduit de dépression. Les chercheurs pensent que la caféine peut améliorer l’humeur en augmentant la production de dopamine, un neurotransmetteur associé au plaisir et à la récompense.

  1. Augmentation de l’espérance de vie

Des études ont montré que les buveurs de café réguliers ont un risque réduit de décès prématuré. Les chercheurs pensent que les bienfaits du café pour la santé, tels que la réduction du risque de maladies chroniques, peuvent contribuer à l’augmentation de l’espérance de vie.

Il est important de noter que le café peut avoir des effets secondaires négatifs, tels que l’anxiété, l’insomnie et les troubles du rythme cardiaque. Il est recommandé de limiter sa consommation à 400 mg par jour, soit environ 4 tasses de café.

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Sud-Kivu : EKAGRI forme 634 membres des OPs et coopératives appuyées par la GIZ

Le cabinet d’expertise agricole EKAGRI a formé 634 membres des coopératives et organisations paysannes  de Kamanyola, Itara-Luvungi et Bwegera. Ces formations ont commencé du 15 juillet au 8 août 2023. Après les séances de formations, des missions de supervision par 6 superviseurs se poursuivent dans les trois zones ciblées par la GIZ dans le cadre du projet Maendeleo Pamoja financé par la coopération Allemande. C’est dans le cadre du partenariat ente la GIZ et EKAGRI que ces formations ont eues lieu.

Pour conduire ces formations, trois experts formateurs ont été mobilisés pour cette fin. Dans chaque zone, trois sites des formations ont été mis en place ; dont un pour la formation des coopératives agricoles et deux pour les Organisations Paysannes.

Selon le directeur des programmes d’EKAGRI, Justin Murhula Nkumbarhi, EKAGRI a formé les responsables de 60 organisations paysannes et ceux de 20 coopératives.

Le module de l’identité et fonctionnement d’une Organisation et d’une coopérative suivi de celui de la bonne gouvernance et gestion ; ont servi pour conduire ces formations de trois jours soit un jour pour l’identité et fonctionnement des Ops et coopératives, et deux jours pour la bonne gouvernance et gestion.

« C’était un grand plaisir de passer ces trois jours avec les membres des organisations paysannes et des coopératives. On a observé un intérêt de la part des participants. A la fin de chaque formation, les responsables de chaque organisation élaboraient un plan d’action des activités urgentes à mettre en œuvre dans leurs organisations en termes de gouvernance. Nous espérons qu’ils vont mettre en application les notions apprises », espère Justin Murhula.

Une formation qui tombe au bon moment

Après cette formation certains participants ont remercié la GIZ et EKAGRI pour l’initiative. Pour eux cette formation tombe à point nommé car avant ils ne savaient pas grand-chose du fonctionnement et de la gouvernance d’une OP et d’une coopérative.

« Avant on ne savait pas que la coopérative c’était pour les membres. On ne savait pas aussi qu’une mauvaise gouvernance peut tuer la coopérative. Nous remercions de vive-voix EKAGRI et son partenaire GIZ pour cette formation. Nous comptons sur l’accompagnement de EKAGRI pour la suite car nous avons appris, reçu des outils de travail, mais il faudra du temps pour les maîtriser. Nous restons ouverts pour les orientations et autres assistances de votre part », précise Thomas Kabuya Batachoka, Président du Conseil d’Administration de la coopérative « Groupement Coopératif agricole TUAMUKE »  GCOATU située au centre de Luvungi.

Pour Mugoli Mutwali, responsable de l’OP Majengo de Katogota cette formation est d’une importance capitale pour l’avenir de leur OP. Elle promet aussi faire la restitution des acquis de la formation à d’autres membres de son organisation.

« Nous disons merci. Avant on ne savait pas que les OPS doivent aussi avoir des documents légaux. Nous serons heureuses de voir notre OP avoir aussi les statuts et d’autres documents légaux », renseigne Mugoli Mutwali de l’OP Majengo Katogota.

Nous allons cultiver et acquérir les documents légaux

Dans cet accompagnement l’équipe d’EKAGI, va appuyer les membres des OPs et des coopératives qui n’ont pas des statuts et règlement d’ordre intérieur à les élaborer. Une fois les statuts élaborés, EKAGRI va référer les responsables des OPs et des coopératives vers le responsable du Service National des Coopératives et Organisations Paysannes, SNCOOP, pour les formalités de légalisation.

Mugoli Mutwali a pris conscience que c’est normalement les membres de son OP qui doivent se mobiliser et compléter les formalités administratives et les exigences financières en vue de l’obtention des documents légaux.

« Après la formation nous avons compris la pertinence d’avoir des documents légaux. Nous allons cultiver des tomates, des maïs dans notre champ. Une fois récoltée nous allons payer nous-mêmes l’argent pour les documents. Nous voulons seulement que EKAGRI nous aide dans l’élaboration », souhaite Mugoli.

Des AG organisées après plusieurs années

Après les séances des formations faites par trois experts formateurs d’EKAGRI, les supervisions ont été clôturées à Luvungi. Au total 21 organisations et coopératives ont organisées des Assemblées générales. Environs 1097 membres ont participé à ces assemblées sanctionnées à chaque fois par des PV contresignés par les membres.

Les superviseurs sont à pied d’œuvre pour accompagner et appuyer les OPs et les coopératives de Bwegera et Kamanyola dans le même processus.

Pour rappel, Maendeleo Pamoja est un projet d’aide transitoire, intégré dans le programme bilatéral allemand « Promotion de la stabilité et du développement pacifique et inclusif dans l’Est de la RDC » en tant que partie du programme au sens du Humanitarian-Development-Peace Nexus (Nexus HDP) (coopération technique, coopération financière, l’initiative spéciale « Combattre les causes de la fuite – Réintégration des réfugiés », aide transitoire).

Par Justin Nkumbarhi

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Bukavu : 15 femmes formées en éducation financière par la FOPAC-Sud-Kivu

Quinze femmes membres d’organisations paysannes (OPA) du Sud-Kivu à l’Est de la RD Congo ont suivi une formation sur éducation financière. Appuyée techniquement par Oxfam et financièrement par le programme PGD 22-26 Belgique, cette formation organisée par la Fédération des Organisations des Producteurs Agricoles du Congo au Sud-Kivu (FOPAC SK) a eu lieu à l’Hôtel Delicia, dans la ville de Bukavu, ce jeudi 13 avril 2023.

Cet atelier a eu lieu dans le cadre du programme DGD 22-26 qui consiste à renforcer les revenus, le pouvoir d’agir et d’influence de 988 (jeunes) femmes rurales et personnes déplacées internes vivant en lisière des aires protégées et des exploitations minières au Sud Kivu.

Facilitée par deux experts en la matière, cette activité dont l’objectif est d’accompagner les femmes sur la gestion de revenu au sein de leur ménage, de renforcer leur autonomie sur le leadership féminin ainsi que l’épargne collective a traité deux modules.

Le premier, animé par Paul Bisimwa, Secrétaire Exécutif de la FOPAC, a porté sur le plan d’investissement et l’analyse des chaines de valeur agricole. Ici, l’analyse de la rentabilité des filières telles que le haricot, le soja, le maïs, le manioc, etc. a été faite.

Le deuxième module, facilité par l’Expert Denis Buhendwa, a abordé les aspects de l’économie du ménage et la micro entreprise agricole pour les organisations paysannes.

Venues des localités de Katana et Mushweshwe en territoire de Kabare, les participantes, toutes membres des OPA, ont exprimé leurs sentiments de satisfaction pour les nouvelles connaissances apprises.

« J’ai apprécié toute la matière et particulièrement la gestion des dépenses du ménages telles qu’elles doivent être tracées du début à la fin de chaque mois. Il s’agit des notions nouvelles que je vais retransmettre à mes collègues pour que nos activités évoluent convenablement et que chacun sache bien gérer son capital et ses projets agricoles »,

S’est exprimée Madame Nsimire Muhigirwa, membre de COPEKA, une coopérative des éleveurs de poisson de Katana, et secrétaire de l’Association Villageoise d’Epargne et de Crédit (AVEC) y liée. Celle-ci s’est dit assoiffée d’apprendre encore plus de son « bienfaiteur » FOPAC pour une autonomie effective dans ses activités quotidiennes.

Quant à Aksanti Basoda Pascaline, présidente d’une AVEC accompagnée par la FOPAC à Katana, il s’est agi d’une occasion en or pour apprendre et de professionnaliser ses activités et ses projets.

 J’ai compris qu’avant de lancer les activités agricoles, je dois désormais considérer cela comme un projet. Et comme projet, je dois mettre en place une planification détaillée et budgétisée pour chaque étape début jusqu’à la récolte ».

Et d’ajouter,

« Ces enseignements sont grandement utiles pour nos ménages ».

Comme Nsimire, Pascal s’est aussi engagée à faire la restitution auprès des membres de sa structure.

Après cette activité, les prochaines étapes annoncées par Guilit Buhendwa, chargé de programme au sein de la FOPAC, consisteront à mener un suivi auprès des bénéficiaires de cette formation. Il précise que le suivi consistera à une descente sur terrain dans chaque organisation pour un accompagnement plus rapproché dans sa thématique spécifique.

Fier des résultats déjà atteints et du changement dans le quotidien des bénéficiaires des actions de la FOPAC dans sept territoires sur le huit que compte la province du Sud-Kivu, Guilit regrette tout de même que la FOPAC ne soit pas à mesure de voler au chevet des paysans du territoire de Shambunda faute d’insécurité et d’inaccessibilité due au mauvais état des routes.

Créée en 2006 par des unions des OPA au Sud-Kivu, la Fédération des Organisations des Producteurs Agricoles du Congo au Sud Kivu porte la vision de développer un mouvement paysan fort, dynamique à travers des OP capables d’améliorer les conditions de vie socioéconomiques des producteurs agricoles. Elle poursuit la mission de promouvoir les initiatives des paysans producteurs agricoles et maintenir un dialogue permanent avec les  décideurs et autres  acteurs.

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Sud-Kivu: Le Café solution à la pauvreté et clé pour la conservation de la nature

Le Kivu montagneux est connu pour ses cafés d’excellente qualité exporté aux quatre coins du monde. Après des années de déclin suite à l’effondrement des prix sur le marché international et aux conflits dans la région, cette culture de rente renait de ses cendres. C’est le “grand retour”, voire la “renaissance du grand cru” ; le café du Kivu, réputé pour son corps puissant, ses arômes vifs et généreux, ses notes fruitées, chocolatées, mielleuses, florales, boisées tout lire …..

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